J’ai marché sur du feu
J’ai marché sur du feu et je me souviens. D’une foule excitée scandant « Yes, Yes, Yes », et des tam-tams qui résonnent dans la nuit…
Les touristes d’un paquebot amarré au dock de Londres, et transformé en hôtel 5 étoiles, qui sur le pont contemplent étonnés cette foule de près de 12 000 personnes.
Cette foule qui marche vers les différentes lignes de feu, en suivant un parcours dessiné par l’organisation.
Les gens sont pieds nus, joyeux… C’est normal, dans quelques instants, ils vont marcher sur du feu, sur cette ligne de braises de 5 mètres de long.
Je ne suis pas vraiment inquiet et cela me surprend. Je suis pris dans l’ambiance et fermement décidé, moi aussi, comme tout le monde à marcher sur ces braises.
J’ai marché sur du feu et je me souviens
Je sais, j’ai confiance, je sais que je ne vais pas me brûler. Mon cerveau rationnel est déconnecté.
C’est normal, car, les quelques heures de préparation que nous avons suivies m’ont transformé.
Je suis dans cette salle au centre des congrès de Londres avec mon épouse et près de 12 000 personnes.
Nous sommes assis sur des chaises peu confortables depuis 14 heures et vers 20 heures, Tony ROBBINS nous donne les dernières recommandations pour marcher sur le feu.
« Vous devez relever vos pantalons, enlevez vos chaussettes, laissez vos chaussures dans la salle, ne prenez pas de photo avec flash car vous risquez de déconcentrer votre ami quand il marche sur les braises et là il pourrait se brûler. »
J’ai marché sur du feu et je me souviens
Cela ne rassure pas avant d’aller vers ces braises.
Leurs rougeurs dans la nuit créent une ambiance magique et j’avance petit à petit vers cette ligne de feu.
Mon épouse n’est pas rassurée, nous sommes tous les deux à faire la queue et à attendre notre tour pour nous lancer sur ces braises qui se consument à 900 degrés.
La file devient de plus en plus claire, et nous commençons à nous rapprocher du plot de départ.
Tout à coup, mon épouse s’échappe, passe devant moi, me brûle la politesse et fonce ces braises.
Je suis surpris et en même temps je n’ai pas le temps de réfléchir, car mon tour arrive et je dois vite me concentrer mentalement, mettre en pratique les techniques apprises quelques heures auparavant.
Plus le temps de penser, je suis dans l’action et… je marche sur le feu .
C’est incroyable, je l’ai fait, mon épouse me saute dans les bras, nous célébrons comme on nous a dit de le faire cette victoire personnelle.
Nous n’avons rien senti. C’est un sentiment indescriptible. Lors de ce séminaire fantastique à Londres, j’ai vu ainsi Tony ROBBINS hypnotiser une vaste assemblée composée de chefs d’entreprise, de femmes au foyer, de médecins, d’avocats, etc.
Quand je dis « hypnotiser », je ne parle pas d’un quelconque phénomène de « magie noire ».
Non, grâce à son charisme, à son charme et à sa connaissance profonde du comportement humain, Tony tenait 12 000 personnes en haleine et leur a fait vivre une expérience inoubliable.
Je n’ai jamais assisté à un séminaire aussi passionnant.
Tous les participants traversèrent, pieds nus, ce lit de charbons ardents de 5 mètres de long qui se consumait depuis le début de la soirée, et personne ne se brûla.
C’était un spectacle étonnant et, pour ceux qui le vécurent, une expérience exaltante.
Loin d’être une pratique mystique, cette marche s’est révélée tel un substitut, elle a transformé la foule en acteur et ceci au-delà de la peur qui empêcherait autrement d’agir.
C’est ce jour-là que j’ai compris que, quel que soit le business, le projet que l’on conduit, on a besoin de se développer personnellement, de dépasser nos peurs et nos limites pour réussir.
J’ai marché sur du feu et je me souviens.
Nous disposons en nous d’un potentiel illimité et cette marche sur le feu en a été la preuve supplémentaire et vivante pour moi.
Par David Duchemin.