Histoire de succès : Olivier Seban, Millionnaire à 32 ans
Je suis né en 1960.
Après une enfance banale, ni pauvre, ni riche et une scolarité tumultueuse, j’ai rapidement su que je devais faire quelque chose de ma vie le plus jeune possible, surtout avant d’avoir la responsabilité d’une famille.
C’est ce qui allait changer ma vie, mais je ne le savais pas encore à ce moment.
N’ayant pas une forte attirance pour l’école, j’évoluais plutôt dans le registre honte de la famille, et je comprends mieux aujourd’hui mon père qui entrevoyait pour moi une brillante carrière de réparateur de télévision ou de pompiste en fonction de son humeur. Ne croyez pas pour autant que j’étais un cancre, bien au contraire, mais l’école m’ennuyait profondément.
Alors je semais le désordre pour arriver à m’en faire exclure trois fois (5ème, seconde et terminale). Néanmoins, j’étais millionnaire à 32 ans et pratiquement à la retraite à 35 ans.
J’ai débuté ma vie économique au début des années 80, au moment de l’éclosion de la micro-informatique. Cette révolution fut assez semblable à celle de l’Internet en 2000. À l’époque, j’étais considéré comme un génie dans le domaine et je me voyais proposer régulièrement des postes très bien rémunérés. Mais je préférais de loin ma liberté et les copains plutôt que les chaînes en or qui m’auraient inévitablement relié à un bureau. Cependant, je m’aperçus rapidement que cette liberté avait un prix et qu’il fallait avoir les moyens de se l’offrir.
N’ayant pas d’affinités particulières avec le banditisme, je commençais à envisager de faire quelque chose de ma vie. J’ai donc lancé plusieurs entreprises. À 23 ans je créais ma première société. Celle-ci était basée sur le système des vidéoclubs appliqué aux logiciels informatiques. Le concept reposait sur le constat suivant : la plupart des gens copiaient les programmes, comme ils le font aujourd’hui avec la musique électronique, à la différence que peu d’entre eux disposaient des documentations qui étaient au format papier à l’époque. Mon idée était très simple : au lieu que les gens copient gratuitement, j’allais les faire payer pour cela ! J’ai donc proposé à la location des logiciels originaux avec leurs documentations complètes. Étant donné que j’étais le seul à faire cela sur la place de Paris, le succès fut immédiat, et les gens faisaient la queue sur le trottoir.
Bien que basée sur une idée très simple (ce sont souvent celles qui fonctionnent le mieux), l’entreprise était très profitable. La suite fut moins idyllique. Étant jeune, naïf et trop confiant, je revendis cette activité lucrative quasiment au bout d’un an sans rien gagner, car l’acquéreur me paya avec un chèque en bois que je ne recouvris jamais en totalité. Même si j’avais été assez intelligent pour imaginer et exploiter cette activité, je le fus bien moins pour gérer sa cession.
À 26 ans je créais une nouvelle entreprise de distribution de matériel informatique. N’ayant pas assez de fonds pour démarrer, je demandais à ma banque de me prêter 50 000 F. Après avoir essuyé un refus, parce que j’étais incapable de donner des garanties, je décidais de tenter ma chance dans une autre banque en prétextant que j’avais besoin d’acheter une voiture.
Une fois mon prêt accordé, je pus lancer mon activité. L’inventivité commerciale, que j’avais déjà mise à contribution dans l’activité précédente, me permit de vivre des débuts très prometteurs. Mais je me révélais être un piètre gestionnaire. Ne sachant pas vraiment contrôler une affaire qui prenait de l’importance, je finis par déposer le bilan avec en solde une dépression. Ce qui était relativement étonnant, car malgré la faillite de l’entreprise, je ne connaissais absolument aucun problème financier : je possédais une autre société florissante qui affichait des progressions annuelles à trois chiffres (0 à 100 millions de francs en quatre ans).
En 1990, après avoir mis en place quelqu’un pour assurer la direction de la société (voir les concepts PEGR et TDA), je gagnais à l’époque l’équivalent de 100 000 € par an (salaire plus dividendes), en ne mettant les pieds au bureau que deux jours par semaine. Suite à de profonds désaccords avec le dirigeant que j’avais installé, je dus reprendre les rennes de l’entreprise, à la différence que pour le même salaire je devais travailler six jours sur sept et plus de douze heures par jour (voir GEPR).
Mais je n’eus pas à me plaindre de la suite. Trois ans plus tard, je revendis l’entreprise à mon principal concurrent et me retrouvais à la retraite à 35 ans.
Étant donné que j’avais beaucoup de temps, je mis à profit cette liberté pour me consacrer à mon développement personnel. Les sciences humaines m’ayant toujours fasciné, je m’intéressais à des techniques comme la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) ou encore l’hypnose.
Pendant ce temps je consolidais mon patrimoine en faisant l’acquisition de plusieurs biens immobiliers, ce qui me permit de découvrir que l’on pouvait acheter des appartements sans avancer le moindre centime (voir le chapitre sur l’immobilier).
Je m’intéressais également aux marchés financiers et me formais aux techniques de spéculation boursière. Ces nouvelles connaissances me permirent de continuer à m’enrichir pendant la formidable envolée de la bourse de fin 1999 à début 2000, où il m’arrivait parfois de gagner en un jour ce que d’autres gagnaient en un an.
En 2000, je quittais définitivement la France en direction de l’Australie avec femme, enfants et chien.
Par l’intermédiaire d’Internet, je créais une activité de formation au trading (bourse) et organisais des séminaires dans différents pays de la planète.
Tout ceci pour vous expliquer que l’enrichissement n’est pas réservé aux riches. Pas plus que l’appauvrissement n’est réservé aux pauvres. Je suis parti de rien. J’ai connu le doute. Bien que je me sois fait escroquer en vendant ma première société, que j’aie déposé le bilan pour la seconde et que j’aie souffert d’une dépression, j’ai fini par m’enrichir.
Ces vingt dernières années m’ont appris plusieurs choses :
– Si j’avais baissé les bras dès le premier obstacle, je ne serais jamais arrivé où j’en suis aujourd’hui. J’ai toujours appris de mes erreurs, et je n’ai jamais hésité à me remettre en question ni à faire mon auto-critique.
– Même si je me suis enrichi avec mes entreprises, je sais que ce n’est pas un passage obligatoire et que ce n’est pas le chemin le plus facile. La bourse et l’immobilier sont également d’excellents vecteurs accessibles à la plupart d’entre nous.
– Je n’ai jamais rien appris à l’école qui puisse m’aider à m’enrichir. Celle-ci se contenant de fournir une culture générale et un métier sans rien nous apprendre sur l’argent, pourtant si nécessaire à notre quotidien. Je ne suis pas en train de vous dire que l’école ne sert à rien. Mais il est clair que si vous tenez à vous enrichir, il vous faudra trouver l’information ailleurs.
Ces constats m’ont permis de découvrir qu’il existe beaucoup de possibilités et de schémas gagnants pour s’enrichir. Ils ne nécessitent qu’une seule chose : une éducation adaptée. Ce sont quelques-unes de ces clés que je partagerai avec vous dans mes ouvrages.
Le blog D’Olivier Seban