À tous les âges, l’homme est confronté à des crises existentielles.
Dès l’adolescence, cette crise vient bouleverser notre existence. Non seulement nous souffrons de l’acné, des boutons qui viennent marquer notre visage, mais en plus il nous faut subir des mutations physiques importantes, qui fort heureusement ne sont pas toujours pour nous déplaire.
Bien sûr, à cet âge, nous avons normalement la chance d’être encore chez nos parents et ainsi de profiter de leur présence pour mieux faire face à cette crise et la gérer.
Nous ne devons pas porter toutes les responsabilités qui nous obligent à nous maintenir en vie par le travail, les obligations administratives et autres.
D’autres crises surviennent à l’âge adulte et souvent à des âges clés. On parle de la crise de la quarantaine, mais aussi de la crise dès un an de mariage ou des sept ans.
Chaque fois qu’une crise survient, il se passe un profond bouleversement qui nous oblige à nous remettre en question. Généralement, cette crise vient mettre en doute notre existence.
Elle nous oblige à reconsidérer ce en quoi l’on croit, mais aussi à ce en quoi l’on espère.
On peut ne plus se sentir bien dans son travail, dans son couple ou tout simplement dans sa tête.
Des questions existentielles nous hantent et c’est l’heure du bilan. On se pose des questions sur ce que nous avons fait, sur le chemin que l’on a entrepris.
Et c’est souvent à ce moment-là qu’on découvre que l’on s’est complètement dévié du chemin de notre enfance. Tous les rêves que nous avions faits, nous les avons abandonnés.
Toutes les valeurs que nous voulions défendre, nous les avons laissées de côté. En fait, l’homme ou la femme que nous rêvions d’être a disparu sans même ne jamais vraiment exister. Alors, qu’allons-nous faire ?
C’est là, la vraie question. Elle nous hante, elle nous embarrasse, elle nous prend à défaut, elle nous juge et nous fait presque regretter de ne pas avoir su suivre nos rêves. C’est l’heure de la déception.
Nous devons donc gérer cette crise. Nous ne pouvons nous contenter de la vivre et de la repousser bien loin pour oublier notre enfant intérieur.
Car si nous faisions cela, nous aurions à jamais perdu notre créativité et notre imagination.
Perdre cette qualité intrinsèque de notre enfance, c’est perdre définitivement notre capacité à rester profondément humain. La crise est donc pour nous une belle occasion de renouer avec ce qu’il y a de plus beau en nous.
Gérer cette crise, c’est apprendre à reconnaître ce qu’elle réveille de si puissant et de si important pour nous. Il nous faut ensuite comprendre pourquoi ce rêve ressurgit maintenant.
Peut-être que nous sommes plus aptes et matures pour y répondre maintenant.
En agissant de cette manière, nous arriverons à ne pas regretter de nous en être éloignés.
Nous ne nous sentirons pas coupables d’être devenus des hommes ou des femmes différentes de nos aspirations premières.
Nous n’aurons fait que passer des étapes initiatiques de l’existence pour nous permettre à l’heure où commence la crise de nous remettre en question et d’embrasser une bonne fois pour toutes la cause qui est la nôtre, celle qui est inscrite au plus profond de nous.
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