Voici une histoire basée sur les relations, tirée de ma bibliothèque personnelle, d’auteur inconnu. « La vache à lait ». Un paysan indien avait de gros soucis monétaires. Sa femme était très malade et sa récolte avait été très mauvaise. Il lui fallait de l’argent pour nourrir ses huit enfants et son seul bien était une vache laitière.
Il décida donc de se rendre au marché public le plus près pour vendre sa vache. Chaque fois qu’il croisait quelqu’un, il lui expliquait tous ses malheurs et concluait son discours déprimant par : » Vous ne voudriez pas acheter ma vache par hasard ? « .
Bien sûr, personne n’était intéressé ni à l’écouter, ni à acheter sa vache. Il croisa enfin un commerçant qui, le prenant en pitié, décida de l’aider à vendre sa vache. Il lui posa quelques questions et puis, d’une voix forte, puissante et enthousiaste, il se mit à vanter les mérites de la vache :
» Mesdames et messieurs, voici une occasion à ne pas laisser passer. Cette vache produit, jour après jour, quinze bouteilles de lait. Si elle est un peu maigre, c’est parce qu’en bonne reproductrice, elle vient de mettre bas. C’est un animal tellement exceptionnel qu’elle a gagné un prix lors de l’exposition agricole de l’an dernier.
Et mon ami, ici présent, est prêt à se séparer, la mort dans l’âme, de cette bête extraordinaire, à un prix ridicule parce qu’il doit faire face à une situation d’urgence. Plus jamais une telle occasion se présentera. «
Une foule se rassembla aussitôt autour de l’animal, du commerçant et du propriétaire. Plusieurs s’enquirent du prix demandé. Le commerçant demanda alors au propriétaire : » Alors, mon ami, quel est ton prix ? Nous avons ici plusieurs acheteurs sérieux. «
Le paysan se redressa et, la tête haute, il déclara avec fierté : » Cette vache est à moi. Elle a trop de valeur pour que je la vende. Finalement, j’ai décidé de la garder ! «
* * *
Il suffit parfois du regard d’un autre pour prendre conscience de la valeur que nous possédons.
Ce principe s’applique à tous les biens que vous possédez, mais aussi à ce qui est en vous. Souvent, il s’agit de demander à quelqu’un d’autre de vous décrire en tant que personne et vous pouvez être agréablement surpris de la perception qu’ont les autres de vous.
Nous sous estimons la valeur de nos relations.
Nous avons souvent tendance à sous-estimer notre valeur et à sur-estimer celle des autres.
- Si vous étiez la vache du paysan et qu’un commerçant devait vanter vos mérites, que dirait-il de vous ?
- Quelles sont vos grandes qualités ?
- Vos forces ?
- Vos aptitudes particulières ?
- Quelles sont vos grandes réalisations ?
Faites-vous aider par quelques amis pour compléter votre liste.
Il ne s’agit pas ici de vantardise ni d’arrogance, il s’agit ici de prendre conscience de votre véritable valeur. Et si vous avez à proposer votre candidature pour un poste quelconque, vous aurez tout le descriptif qu’il vous faut pour exprimer à quel point vous êtes une personne extraordinaire.
Prendre conscience de la valeur de ce qu’on possède s’applique également à tout ce qui nous entoure. Nous avons souvent tendance à tout prendre pour acquis à un point tel que nous cessons de nous en occuper.
Je parle ici de relations interpersonnelles. Que ce soit avec notre conjoint, nos enfants ou encore nos amis, la valeur des relations que l’on entretien avec ceux qui nous sont chers n’a pas de prix et c’est souvent lorsque nous en sommes privés que nous en constatons leurs véritables valeurs.
Maintenir de saines relations avec ceux qui nous entourent, c’est une préoccupation quotidienne.
Parfois, c’est en se faisant rappeler par autrui à quel point nous sommes chanceux d’avoir une épouse extraordinaire ou des enfants adorables que nous prenons conscience de la valeur de ces relations.
Comme le paysan, prenez conscience de la valeur de ce qui vous entoure, des relations et soyez-en reconnaissants.
Bonne semaine et bon succès à tous.
Dany Landry,
Conférencier en développement personnel et professionnel
Cet article est un extrait des chroniques hebdomadaires de docteur bonheur disponible en écrivant à l’adresse courriel suivante : beneficesnet@hotmail.com. Cette reproduction a été autorisée par Dany Landry, conférencier. Pour vous abonner à ses chroniques hebdomadaires GRATUITES ou pour en savoir plus sur ses présentations, écrivez-lui à l’adresse : beneficesnet@hotmail.com.