Voyage en Agoraphobie, ma prison sans murs, ma vie!

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Le jour où un psy a mis un nom sur mes angoisses, j’étais soulagée. Mais cela n’a pas duré…

« L’agoraphobie ou la peur d’avoir peur » est bien vicieuse et ce n’est pas facile de s’en débarrasser.

Petite, je voulais être hôtesse de l’air, je rêvais d’ailleurs et de liberté, de découvertes ! Mais peu avant mes 20 ans, j’ai commencé à me sentir complètement stressée et carrément en panique à certains moments. Je ne comprenais pas ce qui se passait. J’ai mis tout cela sur un bon coup de stress passager, mais le temporaire s’est transformé en très longtemps.

Je n’arrivais plus à faire mes courses, je paniquais à l’idée d’aller boire un verre avec mes amis, de me retrouver où il y avait du monde, j’avais l’impression que tout le monde me dévisageait, j’étais sur mes gardes, pas en paix du tout et je guettais les sorties de secours !

Je devais passer par-dessus, mais je n’y arrivais pas.

Cela a duré au moins une année avant que je me décide à aller consulter un médecin. Il m’a décelé une « hyper sensibilité et un gros stress ». Il faut vous calmer, mademoiselle, ce n’est rien, cela va passer…

Mais au vu des symptômes fort perturbants et complètement invalidants qui m’envahissaient quasiment chaque jour, je commençais à me demander si je n’étais pas devenue folle. En dépression ? Oui sûrement. Mais comment faire pour reprendre le contrôle de ma vie ? Alors là, c’était bien plus compliqué et je n’avais pas la clé.

Après une année supplémentaire de malaises, je me suis décidée à aller voir un psychiatre, et c’est lui qui a mis un mot sur mon … agoraphobie. L’ago quoi ? Jamais entendu parler. Mon Dieu, ce n’est pas beau ce mot… c’est un fort dérèglement émotionnel qui peut perdurer si l’on ne traite pas la cause. La cause ?

Je n’en savais rien… C’était mission impossible à mes yeux. J’étais soulagée d’avoir un mot sur mon mal et je m’en suis servie un peu. J’avais une excuse.

J’ai commencé mon chemin de croix, faire des séances d’hypnose, de kinésiologie, d’acuponcture, dire bonjour au chamane, faire de la sophrologie et j’ai entamé une thérapie comportementale. À chaque fois, j’espérais que quelqu’un me comprenne et trouve ce que j’avais.

Pourquoi certains jours, c’était la catastrophe et pourquoi d’autres jours, ça allait ?

Je n’y comprenais rien. Je déclinais de plus en plus les invitations et ma vie de couple commençait à battre de l’aile. Difficile pour l’entourage de comprendre alors que moi-même, je ne comprenais pas. Le stress et mon mal-être étaient les uniques responsables de ce carnage émotionnel ? Je suis devenue hypocondriaque et phobique sociale, rien de plus.

Ah si, en dépression. En temps de crise, je n’avais plus de sensations dans les jambes, je ne tenais plus debout, j’avais mal au cœur, peur de tomber dans les pommes, une hypersensibilité à la lumière, des migraines, un vrai cocktail explosif ! Et je refusais toujours de prendre des médicaments.

Ma quête du Graal a duré des années… interrompues par quelques épisodes douloureux familiaux et c’était reparti de plus belle. Mon cercle social a carrément fondu comme neige au soleil. Je n’avais qu’une hâte, rentrer chez moi après ma journée de travail. Au bureau, je jouais de subterfuges et mes absences commençaient à paraître inquiétantes par certains de mes collègues et de mon entourage. Mais personne ne pouvait m’aider.

Seule ma mère m’accompagnait dans mes déplacements quand je n’y arrivais pas. Tout devenait compliqué, j’étais extrêmement fatiguée, irritée, énervée et désemparée. C’était un cri à l’aide. Mais toujours pas de médicaments. Pas envie. Peur des effets secondaires.

Après une énième visite chez un thérapeute, j’ai décidé avec lui de me fixer un objectif à court terme… moi qui rêvais de voyager, il fallait que je parte… un moment… loin… seule … j’étais célibataire et entre deux jobs, j’en ai profité ! Ni une, ni deux, je me suis retrouvée, en 2010, avec mon billet d’avion pour la Thaïlande !

Mais comment allais-je faire ?

Moi une agoraphobe, incapable certains jours d’aller chercher du pain à l’épicerie, comment allais-je faire pour voyager seule durant 1 mois en Asie ? J’étais complètement folle… mais une folle qui savait que ça allait être l’unique moyen pour m’en sortir…

Croyez en vous !

Séverine Cherix

Mon livre « Voyage en Agoraphobie » vous attend pour découvrir ce parcours incroyable qui m’a emmenée aujourd’hui à être une véritable globe-trotteuse positive !

Vous pouvez me retrouver sur mon site www.vertigesdemavie.com – solutions à l’agoraphobie

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