Êtes-vous de ceux qui vont au bout de vos rêves ?
En secondaire II, je m’étais inscrit dans la fanfare locale pour apprendre la trompette.
L’instrument était difficile à apprendre, mais j’avais beaucoup d’ambition.
Au début, les séances d’apprentissage étaient en petits groupes restreints.
Un peu plus tard, dans l’hiver, tous les instrumentistes étaient réunis par section pour des pratiques générales : tambours, caisses claires, xylophone, trompettes, porteurs de drapeaux et majorettes.
L’été, nous parcourions les différents festivals pour participer aux parades et aux compétitions musicales. Je garde d’excellents souvenirs des six années passées dans cette fanfare : le corps musical Dégelo.
C’était une bonne façon pour moi de voyager, de parfaire mes connaissances musicales et de m’amuser avec plusieurs amis. Il régnait d’ailleurs une ambiance de franche camaraderie.
Parmi mes amis, il y avait Guildo, joueur de caisse claire.
À l’époque, je le trouvais un peu bizarre. Il aimait la danse. Un garçon qui aime la danse, vous vous imaginez ! Mais, pas n’importe quelle danse. Il aimait la danse de rue : le break dance, le hip hop, etc. Nous le trouvions d’ailleurs très bon.
Ce qui était vraiment bizarre, c’est qu’il nous disait qu’il gagnerait sa vie à danser.
Dans mon système de croyance, celui inculqué par mes parents, il n’était pas possible de vivre des arts (musique, chant, danse, etc.). Vivre d’un art signifiait demeurer pauvre toute sa vie et mener une vie de misère. Au diable les rêves, trouvons-nous un métier pratique ! Toutefois, Guildo y croyait vraiment.
Un jour, il eut un grave accident de VTT.
Un jour, il eut un grave accident de VTT. Je ne sais pas trop comment tout cela s’est passé, mais on a dû lui faire une trachéostomie.
Depuis ce temps, sa voix est rauque et ferme, mais cet accident ne lui a pas empêché de vouloir poursuivre son rêve de devenir danseur.
Nous nous sommes ensuite perdus de vue.
Je l’ai ensuite croisé par hasard plusieurs années plus tard.
Je me doutais bien qu’il aurait retrouvé la raison et qu’il se serait dirigé vers un métier plus conventionnel et lorsque je lui ai demandé ce qu’il faisait, devinez quoi ?
Il m’a répondu qu’il dansait.
En effet, Guildo a démarré son entreprise. Une école de danse. En plus d’assouvir ses passions, il transmet son savoir aux plus jeunes.
Son entreprise est maintenant plus florissante que jamais et il est un homme heureux parce qu’il n’a jamais laissé tombé ses rêves. Vous avez sûrement entendu parler de son entreprise : Studio party time.
Ce jour là, j’ai eu toute une leçon.
Si vous avez un rêve et que vous y croyez vraiment, rien, vraiment rien ne peut empêcher sa réalisation.
Même si toutes les chances sont contre vous, même si personne ne croit en votre projet, tout est possible.
Tout est une question de passion, de ténacité, d’acharnement, de discipline et de foi.
Reprogrammez vos pensées et croyez en vous !
Bonne semaine et bon succès à tous.
Dany Landry,
Conférencier en développement personnel et professionnel
Cet article est un extrait des chroniques hebdomadaires de docteur bonheur disponible en écrivant à l’adresse courriel suivante : beneficesnet@hotmail.com. Cette reproduction a été autorisée par Dany Landry, conférencier.
