Voici une petite histoire qui devrait mettre en perspective votre définition du bonheur.
Gabrielle et Laurie sont deux grandes amies.
Elles sont amies depuis leur tendre enfance. Depuis l’arrivée de Laurie dans la communauté, alors qu’elle n’avait que 6 ans, elles ne se quittent plus.
Elles allaient à l’école ensemble, elles faisaient du sport ensemble, elles jouaient à la Barbie et à une multitude de jeux d’enfants, comme de milliers d’autres petites filles.
Un jour, au 15e anniversaire de Gabrielle, Laurie lui demanda : « Ma très chère amie, es-tu heureuse ? ». Après quelques instants de silence, elle lui répondit : « Non, pas vraiment. J’ai de la difficulté à comprendre mes parents, nous nous chicanons souvent ensemble et je serai heureuse lorsque je serai partie de la maison.
Pourquoi me poses-tu cette question ? ». Toute souriante et enthousiaste, Laurie lui répondit : « Je te pose cette question parce que, moi, je suis très heureuse. Je suis contente que tu m’aies invité à ton anniversaire et je passe un agréable moment en ta compagnie. »
Les années passèrent et, après leurs études secondaires, elles prirent des chemins différents. Gabrielle partit étudier à l’étranger tandis que Laurie avait choisi un centre d’enseignement collégial situé à proximité de chez elle.
Elles s’ennuyaient l’une de l’autre, mais avec les outils technologiques d’aujourd’hui (facebook, skype et hotmail), elles pouvaient tout de même garder un certain contact. Durant la période des fêtes, elles s’étaient donné rendez-vous afin de se raconter comment s’était déroulé leur première session d’études.
Laurie demanda à Gabrielle : « Maintenant que tu n’es plus chez tes parents, es-tu heureuse ? ».
Sans trop réfléchir cette fois, elle répondit : « Non, pas du tout. J’avais bien pris soin de choisir un domaine d’études qui ne s’offrait pas dans la région pour m’éloigner de mes parents, mais je me rends bien compte que la biologie marine, ce n’est pas pour moi.
Il semblerait toutefois que c’est un métier payant. Alors, je serai heureuse lorsque j’aurai un bon salaire. Et toi, Laurie, es-tu heureuse ? »
Laurie répondit, du tac au tac :
« Bien sûr que je suis heureuse.
Je sais que j’ai choisi le bon domaine d’études.
Je sais que mon métier ne sera pas le plus payant au monde, mais si j’ai choisi la technique équine, c’est parce que j’aime le contact avec les animaux et les personnes. »
Plusieurs années plus tard, elles s’étaient perdues de vue.
Elles étaient toutes les deux mariées et avaient toutes les deux fondé une famille.
Laurie était installée en banlieue de Québec tandis que Gabrielle s’était installée en Gaspésie, tout près de Matane.
La distance et le tourbillon des activités quotidiennes faisaient en sorte qu’elles ne se parlaient plus et ne s’écrivaient plus. Un jour qu’elles rendaient visite à leurs parents respectifs, elles se croisèrent au centre d’achat.
Bien sûr, elles en avaient beaucoup à se dire et à se raconter.
Laurie demanda encore : « Ma chère Gabrielle, maintenant que tu travailles et que tu as un bon salaire, es-tu heureuse ? ».
Gabrielle fronça baissa les yeux et répondit, résignée : « Non pas encore.
Sur le plan professionnel, ce n’est pas si mal. J’ai en effet un bon salaire, une bonne sécurité d’emploi, mais sur le plan personnel, ça ne va pas du tout.
Mon conjoint et moi allons divorcer et nous nous disputons beaucoup par rapport à l’argent, à la répartition des biens et à la garde des enfants.
Je ne sais plus comment faire pour être heureuse et je crois bien que, finalement, je ne le serai jamais.
Et toi, ma chère amie, es-tu heureuse ? »
Laurie répondit alors :
« J’ai vécu ce que tu vis présentement.
J’ai malgré tout traversé l’épreuve de la séparation la tête haute.
J’ai également eu énormément de chagrin lorsque j’ai perdu mon frère, qui a péri dans un accident de voiture.
J’étais complètement chamboulée lorsque la ferme a passé au feu emportant avec elle mes huit chevaux.
J’étais tellement soulagée de savoir que mon fils était avec moi à ce moment. Il aurait pu être pris dans ce terrible incendie.
Malgré tout, je suis heureuse.
Je suis en santé et j’ai deux beaux enfants que j’aime plus que tout. Je me suis retroussé les manches et j’ai tout rebâtit. Je suis fière de ce que j’ai accompli. Oui, malgré l’adversité, je suis heureuse. »
Le bonheur ne devrait jamais être conditionnel aux événements de la vie, mais plutôt en fonction de nos propres perceptions et de nos attitudes.
Vous voulez connaître le secret du bonheur ? Vous voulez savoir comment être heureux aujourd’hui même ? Voici les trois ingrédients au bonheur immédiat :
SOYEZ HEUREUX MAINTENANT :
Concentrez-vous sur le moment présent.
Bien sûr, vous devez avoir des buts et des projets, mais ils ne devraient pas être une condition absolue pour que vous soyez heureux.
Apprenez à vous concentrer sur le moment présent. Tentez de trouver ce qui vous rends heureux en ce moment, aujourd’hui même et laissez vos problèmes et vos tracas de côté, vous y repenserez demain.
Cette journée ne reviendra jamais, alors profitez-en pleinement. Si on vous annonçait qu’aujourd’hui devait être la dernière journée de votre vie, que feriez-vous ? Alors, faites de cette journée, la journée la plus extraordinaire de votre vie.
VOUS AVEZ TOUJOURS LE CHOIX :
La vie vous oblige constamment à faire des choix et à assumer les responsabilités et les conséquences de ces choix.
La qualité de votre vie dépend en grande partie de la qualité des choix que vous faites à chaque instant. Vous n’avez certes pas le choix de vos épreuves, mais vous avez toujours le choix de la façon dont vous allez les affronter. Vous avez le choix d’apprécier ce que vous êtes, d’apprécier ou non les gens qui vous entourent, de voir ou non le côté positif des choses, de se sentir bien ou non par rapport aux différents événements de la vie.
Vous pouvez choisir la confiance ou la peur, l’espoir et la foi ou le doute, l’amour ou la haine, le pardon ou la vengeance.
Vous êtes le fabricant et l’artisan de votre propre bonheur ou de votre propre malheur. Alors, si vous voulez connaître le bonheur, vous devez choisir de faire de votre vie une magnifique aventure.
Vous l’auteur et le scénariste et vous avez, à chaque jour, l’opportunité de décider si aujourd’hui, vous vivrez une journée merveilleuse ou malheureuse. À vous de décider.
CONSERVEZ UNE ATTITUDE POSITIVE EN TOUT TEMPS :
Nous ne sommes jamais à l’abri d’intempéries.
Vous vivez quelque chose de contrariant, de problématique ou de négatif ?
Peu importe, réalisez que ce n’est pas ce qui vous arrive qui compte vraiment, mais plutôt votre attitude face à cet événement qui définit vraiment comment vous vous sentez.
En effet, plus de 95% de vos émotions sont attribuables à votre façon d’interpréter les événements de votre vie.
Devant un problème, le négatif se dit: «Pourquoi moi ?» Le gagnant, lui, se dit: « J’imagine que si ça c’est passé comme ça, c’est qu’il doit y avoir une bonne raison. Qu’est-ce que moi ou les autres personnes ont à apprendre de cette situation ?»
Avoir une bonne attitude, c’est de faire un sourire au lieu d’un soupir !
Les négatifs croient à tort que les gens ont une bonne attitude à cause de leurs réussites. Les positifs, eux, croient plutôt qu’ils ont du succès grâce à leurs attitudes.
Avoir une attitude positive, c’est de voir la vie en rose lorsque tous les autres ne voient que du gris. Bien sûr, une attitude positive ne règle aucun problème, mais elle permet tout de même de traverser les tempêtes plus facilement et avec plus de sérénité.
Je vous souhaite une excellente semaine et je vous propose de suivre ces quelques conseils pour être heureux, ici et maintenant !
Dany Landry,
Conférencier en développement personnel et professionnel
Cet article est un extrait des chroniques hebdomadaires de docteur bonheur disponible en écrivant à l’adresse courriel suivante : beneficesnet@hotmail.com. Cette reproduction a été autorisée par Dany Landry, conférencier.