Nous n’existons pas que par le regard des autres, mais aussi par ce que nous pensons de nous.
Si je ne suis pas moi, qui le sera ?
Quand j’ai découvert cette phrase, il y a dix ans, elle a eu sur moi l’effet d’un électrochoc. Combien d’entre nous ont peur d’être et d’assumer celui qu’ils sont ou qu’ils veulent être.
Dur chemin que celui de notre construction, puis de notre affirmation. Toutefois, cela n’est pas le parcours du combattant, mais cela reste cependant un parcours que vous devez accepter de prendre : le vôtre.
En effet, bien souvent il ne s’agit que de découvrir ce qui existe en nous, alors que nous nous conten- tons souvent de la façon dont la vie est faite, de ce qu’elle nous impose et des réponses que l’on nous a donné sur nous-même.
Cette tâche nous paraît trop souvent si difficile et puis nous avons tant d’autres choses à penser, de problèmes, de sujets importants que nous nous oublions.
Pourtant, nous avons tous des problèmes, et cet aspect des choses ne devrait pas nous troubler, ou même nous empêcher de devenir celui que nous devons être ou rêvons d’être. Comment ont fait les autres ?
Nos aspirations d’enfants devraient continuer de vivre en nous comme les scénarios possibles de nos futurs. Nos rêves devraient devenir des réalités, même si elles sont de courte durée et nous garantir un avenir prospère aussi longtemps que nous pouvons nous y retrouver.
Alors que se passe-t-il ? Pourquoi ne sommes-nous pas capables d’être nous-mêmes ?
D’avancer dans notre vie avec la force de la persuasion et de l’énergie ? Nous posons-nous les bonnes questions pour avancer et nous construire ?
Qu’est-ce que je veux vraiment ?
La grande question. « Il y a tant de choses que je veux faire et je dispose de si peu de temps. »
Pourtant, à bien y regarder avons-nous si peu de temps ? Face à tout choix, définir des priorités est nécessaire et l’une des méthodes consiste à trouver ce qui éveille en vous une réponse profonde à vos attentes.
Passer du « Je veux. » au « Je fais. » est l’un des pas qui conduisent vers les décisions.
Dois-je vraiment changer ?
Qu’est-ce que changer ? Le temps, le climat changent. La société évolue. Et nous, et vous ?
Nous changeons, nous évoluons, nous grandissons…
Quel est le chemin que nous parcourons dans nos vies ? Changer est une modification profonde de nos habitudes, de nos comportements, de nos directions de vie.
Notre moi change-t-il ? Si nous sommes en accord avec notre volonté intérieure, nous ne changeons pas, nous grandissons, nous mûrissons.
La notion de changement s’attache à un repère temporel fixe. Un arbre ne change pas il grandit et nous aussi nous pouvons grandir tout au long de notre vie.
Analysez vos choix de vie, les routes prises, les expériences vécues, les tournants que vous avez négociés. Si vous faites à chaque fois les mêmes erreurs, c’est qu’il y a quelque chose à changer.
Autrement prenez simple- ment la route de l’affirmation et de l’épanouissement, acceptez de grandir même si cela semble parfois vous remettre en cause.
Quel est le bon côté dans tout cela ?
Avec tout ce qui se passe autour de nous, nous pourrions croire qu’il n’y a pas de lumière au bout du tunnel. Pourtant, à bien y regarder, nous pouvons y voir quelque chose de positif. Une lueur même faible qui nous indique en permanence le chemin que nous de- vons suivre si nous sommes à notre propre écoute.
Vos convictions profondes, votre intuition, vos qualités, sont autant d’armes sur la route de la différence et de votre propre affirmation.
Et le regard des autres ?
« Nous n’existons que par le regard des autres. » Oui et non. Nous savons tous qu’il faut être au moins deux pour échanger, dialoguer, s’aimer. Notre propre existence n’est ni le reflet du miroir, ni ce que les autres pen- sent de nous. Savoir s’affirmer se fait d’abord par rap- port à soi-même.
Nous savons au fond de nous quand nous sommes dans le juste ou dans le faux.
Écoutez-vous et fixez votre regard dans le miroir du ma- tin, il vous dit votre vérité ! Pourtant tant de gens ont peur de leur propre regard et de celui des autres.
Pourquoi ? Parce que nos valeurs sociétales leur donnent un sens de jugement et non pas d’existence.
Il n’y a pas de solution de facilité et de droit chemin lorsqu’il s’agit de vous. Vous n’avez pas besoin d’être un génie pour vous considérer comme quelqu’un d’unique, parce que vous l’êtes déjà. Si vous n’êtes pas vous, qui le sera ?
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