Qu’est-ce que la santé ? Une simple absence de symptômes pathologiques, comme veut nous le faire croire la médecine conventionnelle ? Ou un état de bien-être, de dynamisme et de bonheur, comme nous le suggèrent les médecines naturelles ?
Le message essentiel des médecines naturelles pour sauvegarder notre santé est vieux comme le monde : « Mieux vaut prévenir que guérir ». Cette célèbre formule, dont personne ne songe à remettre en question le bon sens ni la logique, est pourtant quotidiennement bafouée à notre époque !
Pourquoi ignore-t-on tout de cette prévention qui était la préoccupation première des médecines traditionnelles de l’antiquité ? Probablement parce que nous avons pris l’habitude de vivre selon nos fantaisies, dans le mépris le plus absolu des lois de la santé. Mais aussi parce qu’est offerte à chacun la possibilité de se « faire réparer » lorsque cela finit par s’avérer nécessaire.
Hélas, ni le bistouri ni les médicaments de synthèse ne pourront jamais grand chose contre le mal-être ressenti par tant de personnes. Ce mal-être n’est, ni plus ni moins, que la conséquence d’un état endémique de « non santé », physiologique et psychologique.
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Et cette « non santé », parce qu’elle n’est pas maladie déclarée, reste ignorée de la médecine conventionnelle.
La médecine officielle, sans doute parce qu’elle trouve plus facile de manipuler la peur, ne sait pas vendre la prévention et n’a finalement d’autre ambition que de permettre à des malades de continuer à produire et à consommer.
Cela est évidemment symptomatique d’une perception dramatiquement étroite de la santé. Car la véritable santé est une harmonie à la fois physique et psychique.
Voila pourquoi toute les mesures de prévention auxquelles nous invitent les médecines naturelles se résument à découvrir quels sont les comportements harmonieux, dissipateurs des troubles et révélateurs de cette santé qui demeure au plus profond de nous.
Les grandes maladies infectieuses du 19ème siècle ont été éradiquées grâce à l’hygiène mise en œuvre dans le cadre de nos conditions actuelles de vie. Mais ces mêmes modes de vie ont suscité l’explosion des pathologies cardio-vasculaires et des cancers.
En d’autres termes : avant nous risquions l’infection aggravée par le manque de soins, et à présent l’empoisonnement par les produits chimiques aggravé par la surcharge de stress. Ce sont les diverses conséquences de ces situations que l’on appelle les « maladies de civilisation ».
Santé, devenir un centenaire heureux
Aujourd’hui, notre civilisation nous impose souvent une durée excessive du travail, des soucis professionnels, une insuffisance de sommeil et d’exercice physique, mais surtout de nombreuses erreurs alimentaires, des excès d’alcool, de tabac, de médicaments et de drogues… Toutes choses qui favorisent la survenue de maladies spécifiques.
Ceci n’est toutefois pas une fatalité, et il est possible d’échapper, grâce à d’autres modes de vie, à ces « maladies de civilisation ». Toute une prévention est rendue possible par des voies de santé naturelles. Pour cela, il suffit d’éviter les pollutions et les excès, et d’entreprendre une diététique et une supplémentation adaptées.
Il n’est d’ailleurs que d’examiner le cas de ces peuplades en bonne santé, comme les Hounzas, les Sherpas du Népal, les Otomini ou même les Adventistes, qui vivaient centenaires et pratiquement sans maladie, pour se convaincre de l’excellence des préceptes de la diététique et de la vie saine.
En fait, la nature, lorsqu’on l’aime et la respecte, n’est pas si hostile qu’on voudrait le croire. Elle peut même limiter les risques de maladies graves, et nous permettre d’atteindre à une véritable santé.
Ces conseils de bon sens et cette attitude de respect de notre véritable nature nous permet d’acquérir ou de retrouver de bonnes habitudes d’hygiène de vie.
Cette approche était déjà conseillée par des anciens qui appliquaient ces comportements dans leurs propres vies.
Le récit qui va suivre de Luigi Cornaro* qui a vécu au XV et XVI Siècles en est la preuve. Ce monsieur est né en 1464 et mort en 1566.
Fort de sa propre expérience de vie en bonne santé et de sa longévité, il a rédigé un ouvrage sur la façon de mener une vie saine et modérée. Et plus particulièrement comment à travers la façon de s’alimenter et de boire on peut être en bonne ou mauvaise santé.
Vous pourrez lire ici le résumé de son histoire et suivre ensuite si vous le voulez ses règles de vie. Vous découvrirez en fait qu’il y a une façon simple et économique de se nourrir et d’être en bonne santé.
Nous pourrions y réfléchir alors que l’on nous pousse à consommer toujours plus !…..
* Alvise (Luigi) Cornaro (1464-1566) était un noble vénitien qui vécut centenaire, après avoir frôlé la mort en raison des excès liés à sa vie bourgeoise. Il écrivit quatre recueils dans lesquels il loue les bienfaits d’une vie sobre.
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