Dans son livre « Comment surmonter l’échec pour atteindre le succès » , Napoléon Hill nous explique comment se servir de ses erreurs pour réussir.
Admettre ses erreurs ne signifie pas que nous nous accordons de les commettre encore et encore.
Bien que certains semblent croire qu’ils ne peuvent rien tirer de leurs erreurs, ils finissent par les reproduire « in vita eterna » au point de perdre tout discernement.
Les erreurs ne devraient être que des paliers dans notre existence.
Ce sont des sortes d’événements ponctuels capables de nous faire prendre conscience de quelque chose.
Et dont le seul but est de nous faire croître et de progresser en tant qu’hommes et femmes accomplies.
Une erreur est une expérience et non un échec.
Nous pouvons considérer une erreur, volontaire ou non, comme l’expérience nécessaire à notre compréhension.
En effet, puisqu’on la nomme ainsi, elle ne pourrait avoir d’autres effets que de nous avertir.
Prenons l’exemple bien connu de l’enfant qui est attiré par la flamme étincelante d’une bougie.
Il va éprouver, en la voyant, le besoin de la toucher. Sa beauté le subjugue.
Elle est là qui danse devant ses yeux ébahis, virevoltants et teintés de jaunes, orange et rouges flamboyants.
C’est pour un jeune enfant, une manifestation féérique que d’assister à ce miracle du feu.
Il se sent comme envouté, complètement hypnotisé. La flamme finit par dévorer sa proie.
On peut dire à l’enfant qui s’apprête à caresser la flamme que l’expérience va être douloureuse.
On peut espérer que ce seul avertissement sera suffisant, mais en règle générale, un avertissement ne l’est jamais assez.
L’enfant préfère se brûler, même plus d’une fois.
Pour qu’il comprenne que c’est bien de la flamme, donc du feu, que la douleur provient et non de son appréhension, il recommencera deux ou trois fois.
C’est au bout de cette expérience douloureuse qu’il comprendra que ce phénomène est bien réel.
Il faut expérimenter soi-même pour apprendre.
Il lui aura fallu expérimenter lui-même pour apprendre que son acte est une erreur à ne pas reproduire.
Quant à l’erreur, elle lui aura permis de connaître l’utilité d’une bougie.
Mais s’il est un peu poète, il lui reconnaîtra bien plus que la lumière qu’elle dégage.
Il saura toute la beauté qui accompagne le mouvement sensuel d’une flamme exposée à l’air libre.
Nous devrions être capables du même ressentiment des suites de nos erreurs.
Elles nous feront très certainement souffrir, mais elles nous apprendront beaucoup sur l’existence.
Avec un peu de chance, nous arriverons même à trouver quelque chose de beau de notre expérience.
Vous avez entre les mains une des nombreuses clés de la réussite. A vous de vous en servir.