La mode actuelle du développement personnel, comme celle de l’alimentation bio et des médecines naturelles, n’ont d’autre raison d’être que d’apporter des réponses à l’empoisonnement psychique et physique que nous subissons tous.
Les enfants s’égorgent dans les écoles, l’insécurité urbaine ne cesse de croître, les prisons ne peuvent plus répondre à la demande, les émeutes raciales et sociales couvent…
Pour faire face à cette montée de la violence, le développement personnel propose un changement de mode de vie et suggère de poser les justes questions au sujet de la santé mentale.
Car psychothérapie et développement personnel ne diffèrent pas essentiellement.
Censées s’ouvrir sur l’épanouissement de l’individu, ces deux approches vont chercher ce qui « coince » dans l’aventure biographique, et permettent la libération de certains potentiels.
Le travail sur soi proposé par le développement personnel implique généralement la participation à un ou deux stages tous les ans.
Bien qu’il soit toujours ici question de thérapie, il ne s’agit toutefois plus vraiment de chercher à guérir un mal-être réellement handicapant, comme la dépression, mais bien plutôt de développer ces facultés humaines que la famille et la société moderne avaient en quelque sorte prises en otage… en partie avec notre accord tacite, bien entendu.
Enfin, au-delà de ce développement personnel, les psychologies trans-personnelles offrent une approche qui dépasse l’investigation de la seule biographie de l’individu, et qui relativise considérablement la personnalité, ses problèmes et son histoire.
Dans cette perspective, la cause des problèmes est l’état d’ego. L’ego nous sépare en effet du reste du monde, des autres, du tout, en un mot de la réalité, ce qui engendre peurs, conflits et découragements.
Il ne s’agit plus alors, dans cette catégorie de psychologies, de développement personnel mais de… dépassement de soi.
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