Il faut rêver en couleur.
Voici une histoire tirée de ma bibliothèque personnelle, d’auteur inconnu.
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Il était une fois deux hommes gravement malades dans la même chambre d’hôpital. L’un d’eux devait s’asseoir droit dans son lit, une heure par jour, afin de faire circuler les fluides de ses poumons pour les en déloger. Son lit était à proximité de la seule fenêtre de la chambre.
Incapable de faire le moindre mouvement sans ressentir une effroyable douleur, l’autre homme passait le plus clair de son temps, allongé sur le dos.
Chaque jour, sans se lasser, l’homme dont le lit était près de la fenêtre décrivait avec ravissement à son ami les merveilles qu’il observait dehors : un beau lac, sur lequel voletaient des bernaches et des canards sauvages, des enfants jouant avec leurs cerfs-volants; de magnifiques fleurs, des saules majestueux qui offraient à la brise légère le balancement de leurs feuilles…
L’homme qui était couché sur le dos ne vivait plus que pour ces heures-là, quand son monde était éclairé par le récit détaillé des activités et des couleurs de l’extérieur.
Puis les journées et les semaines passèrent jusqu’au jour où l’infirmière entra dans leur chambre et constata que l’homme à côté de la fenêtre était décédé. » Sa mort fut paisible pendant la nuit « , expliqua-t-elle à l’autre.
Quand il jugea que le moment était choisi, l’homme couché sur le dos demanda s’il pouvait se faire transférer près de la fenêtre. L’infirmière était ravie de lui faire plaisir.
Très péniblement, il se leva. Il voulait tellement jeter un premier regard par cette fenêtre. Enfin, il pourrait tout voir par lui-même.
Quand il fut suffisamment redressé pour voir dehors, il se retrouva face à face avec un mur devant la fenêtre. Subjugué, il demanda aussitôt à l’infirmière pour quelle raison l’homme lui avait décrit de si belle choses du monde extérieur.
Elle lui répondit que son voisin de chambre était complètement aveugle et qu’il ne pouvait même pas voir la fenêtre, et encore moins ce qui se passait hors de ces murs. Elle ajouta, attendrie : » Peut-être voulait-il tout simplement vous encourager… «
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Vous n’avez pas idée à quel point chaque petits gestes, chaque petites paroles, chaque petites attentions peuvent avoir un effet sur les autres.
Prenez le temps d’écouter ceux qui souffrent, donnez-leur du réconfort et s’il faites-les rêver.
On entend souvent dire qu’il ne faut pas rêver en couleur sous prétexte que ce n’est pas réaliste. En ce qui me concerne, je ne vois pas ce qu’il y a de plus réaliste en rêvant en noir et blanc. Si le fait de rêver en couleur permet de donner un brin d’encouragement à ceux qui nous entourent, n’hésitez pas à le faire. Faites-leur voir le bon côté des choses.
Faites-leur voir ce que votre âme voit de beau…
Bonne semaine et bon succès à tous.
Dany Landry,
Conférencier en développement personnel et professionnel
Cet article est un extrait des chroniques hebdomadaires de docteur bonheur disponible en écrivant à l’adresse courriel suivante : beneficesnet@hotmail.com. Cette reproduction a été autorisée par Dany Landry, conférencier. Pour vous abonner à ses chroniques hebdomadaires GRATUITES ou pour en savoir plus sur ses présentations, écrivez-lui à l’adresse : beneficesnet@hotmail.com.