On a du mal à s’imaginer un hologramme de l’univers, c’est-à-dire une plaque photographique sur laquelle on projette deux lasers en vue de restituer l’univers en trois dimensions.
C’est à peine concevable, car il faudrait que dans une plaque toute petite soit contenu tout ce qui constitue l’univers.
Pourtant, cet hologramme existe bien. Je vous laisse deviner où il se trouve, s’il a été fait de main d’homme, s’il est possible de le consulter quelque part. En vérité, cet hologramme n’est pas du tout une production de l’homme.
On ne le trouvera pas dans un musée, ou dans un sarcophage. Non seulement cet hologramme n’est pas fait de la main de l’homme, mais il n’est pas non plus une production naturelle, en fait il peut l’être un tout petit peu.
Mais en réalité, on dit de cette production naturelle qu’elle est une production surnaturelle. En réalité, les dieux s’en sont mêlés. Non seulement cet hologramme contient l’univers, mais en plus, il est une reproduction parfaite du divin.
L’homme est cet hologramme. Il suffit de regarder comment il vient au monde, les étapes par lesquelles il passe. Quelle est sa constitution et comment, au travers de sa vie, il parvient parfois à éveiller sa conscience. Son cœur ouvert, plein de compassion, il est capable de faire des miracles en se consacrant à l’amour.
L’homme vient au monde du ventre d’une femme. Dans ce ventre, il passe par différentes étapes qui étrangement ressemblent à toutes celles de la vie sur terre. Son fœtus ressemble à un poisson, un mammifère… Son développement semble passer par toutes les étapes de la vie. Quand il passe les trois premières semaines de la vie intra-utérine, le fœtus prend la forme qui va lui permettre de se distinguer de tous les animaux. Il devient un être humain.
Son petit corps lui permet de développer ses sens, son cerveau, son esprit.
Bientôt, il sera prêt pour sortir du ventre de sa mère et là, il prendra son premier souffle. Les éléments terrestres seront tous réunis. Feu, terre, air et eau dans un seul corps pour permettre à l’esprit d’atteindre sa maturité.
Dans les atomes qui constituent ce petit corps, dans le monde subatomique ou l’infiniment petit, on retrouve une réplique de l’infiniment grand. Au cœur de cet infiniment petit, la vie se réveille et retourne vers l’immensité.